dimanche 4 janvier 2009

ma version en dix huit lignes de ces 18ème minutes

Une jeune sylphide se réveille à l'aube avec un air lancinant de Jacques Demy dans la tête.
Encore sous le choc d'un rêve de grenouille volante, elle s'enfouit dans les barreaux du lit pour mieux vaincre la transition "nuit-jour". Tourmentée par ce songe, et très influencée par les théories psychanalytiques tendance Yungienne, elle se dit le plus effrayant dans tout ce magma d'images animées n'est peut être pas le batracien planant, mais l'ombre qui entourait les pas de l'homme inconnu.

Remise de ses premières émotions, Barbara, parce qu'elle s'appelle Barbara, oui, comme la chanteuse pourrait-elle même répondre, narquoise, si cette histoire lui permettait de prononcer quelques mots, Barbara, donc, retrouve sa Grand mère à l'aéroport. L'espiègle jeune femme sort d'un Yellow Cab et vois immédiatement "Mamie Juliette" surgir par les portes coulissantes! Elle qui pensait pouvoir se fumer une petite clope avant la confrontation, c'est loupé! Elle accueille néanmoins la septuagnéaire de bonne grâce, et parviens même à esquisser un grand sourire empreint de magnanimité.

"Mamie Juliette" annonce avoir hâte de retrouver "Oncle Grégoire" alias Gringoire. La Famille, avec un F majuscule, de Barbara, en plus d'infliger des noms assez assomants de génération en génération transmet également cette espèce de pathologie du surnom! Grégoire globule des yeux et en a toujours éprouvé un certain complexe, qu'il a tenté de surmonter en devenant particulièrement mondain et surtout dandyesque! Tellement dandy que ses soirées aux appelations burlesques se terminent à des heures indues, genre là il était au moins 4h du mat sans compter les secondes. Barbara s'était même fait faire des extensions brushinguées pour l'occasion, et affichait une frange des plus renversantes!

Oui, bon, presque 18 lignes! Il faut savoir se libérer des contraintes!

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