mercredi 31 décembre 2008

page 18

Il vit une ville; il vit les chevilles des femmes d' officiers quand elles montent en voiture; il entendit de jeunes hommes qui effleuraient de leurs moustaches l'oreille de belles créatures faites de rires et de soie: c'était la langue qu'il tenait d'Elise, mais elle paraissait une autre tant ses indigènes en connaissaient les pistes , les échos, les roueries. Il sut qu'il était un paysan. Rien ne nous apprendra comment il souffrit, dans quelles circonstances il fut ridicule, le nom du café où il s'ennivra.

Quand on écoute ce son dans un état de semi-somnolence, on ressent une paix et une extase extraordinaires. Il est sans doute fort imoli de ma part de dire cela à des religieuses , mais les états d'extase que l'on croyait autrefois inspirés par le Christ n'ont probablement pas d'autre origine que ce souvenir intra-utérin.
A partir du lendemain, Kiku et hashi se rendirent régulièrement à la clinique: on leur faisait écouter pendant une heure ou deux ce battement de coeur maternel que percçoivent les foetus, après leur avoir administré une dose appropriée de somnifère.



Le seul fait de penser aux gens qui fredonnaient ces choses, même tout bas, aux déjeuners d'avant-guerre, avait quelque chose de si ridicule que j'éclatais de rire et dus expliquer mon rire en montrant le chat qui, en effet, avait l'air un peu absurde, pauvre bête sans queue au milieu de la pelouse. Etait-il né ainsi ou avait-il perdu sa queue dans un accident? De tels chats, il en existe, paraît-il dans l' île le de Manx, sont plus rares qu'on ne le pense. Ce sont des animaux bizarres, étranges plutôt que beaux, c'est curieux quelle différence une si petite chose peut faire -- Vous savez, le genre de propos qu'on tient à la fin d'un déjeuner, quand les gens reprennent leurs manteaux et leurs chapeaux.


She was killed instantly. I would've been killed instantly too if Dad had not, by that strange, oily hand of Fate, telephoned my mother around lunch to tell her that she didn't need to pick me up from Calhoun Elementary as she always did. Dad had decided to blow off the kids who always hung around after his Political Science 400A: Conflict Resolution class to pose ill-considered questions. He'd pick me up from Ms. Jetty's kindergarten and we'd spend the rest of the day at the Mississipi Wildlife Conservatory Project in Water Valley.



On en déduira quelque chose qui est sans doute l'ultime vérité du puzzle: en dépit des apparences, ce n'est pas un jeu solitaire: chaque geste que fait le poseur de puzzle, le faiseur de puzzle l'a fait avant lui; chaque pièce qu'il prend et reprend, qu'il examine, qu'il caresse, chaque combinaison qu'il essaye et essaye encore, chaque tâtonnement, chaque intuition, chaque espoir, chaque découragement, ont été décidés, calculés, étudiés par l'autre.

Le rire du père de Stan Benkoski; la gifle à Carol Sherman Jones; la petite Mary Grace Dembeck traînant un arbre de noël dans les rues de Brooklyn; l'alliance disaprue de la mère de John Keith; les doigts de John Flannely dans les trous d'une grille de chauffage en acier inoxydable; Mel Singer plaqué au sol par sa veste; Anna Thorson au bal dans la grange; la bicyclette d'Edith Riemer, Marie Johnson voyant projeté un film tourné dans la maison où elle habitait quand elle était petite; la rencontre de Ludlow Perry avec l'homme sans jambes; Catherine Austin Alexander regardant par sa fenêtre 74è West Street; le martini philosophique de Dede Ryan...

jeudi 25 décembre 2008

picaresque XVIIIe

Si à l'écran, Redmond Barry donne du fil à retordre à Lady Lindon, c'est d'abord parce que l'histoire se situe fin XVIIIème, et que la magie Singer de l'ère industrielle n'existe pas encore.

Et pourtant le brevet de la première machine à coudre avait déjà été déposé quand William Makepeace Thackerey composa The Memoirs of Barry Lyndon, dont l'encre coulerait du papier sur le celluloïd de Kubrick en 1975.


Pour cause, la trajectoire de cet écrivain ne se résume pas à des points de croix. Né le 18 juillet 1811, il chronique l'ère victorienne jusqu'à sa mort en 1863. Il fait le Grand Tour (le Club Med de la jet set de l'époque), rencontre Goethe, puis se marie à son retour avec une belle rousse irlandaise. Flash people : Une de ses filles, Minny Thackeray, se maria avec le père de Virginia Woolf (issue d'un second mariage). Sa période la plus prolifique correspond à l'internement de sa chère épouse en hôpital psychiatrique. Il travestit son écriture sous des pseudonymes qui sentent bon le Earl Grey : Charles James Yellowplush, Michael Angelo Titmarsh, George Savage Fitz-Boodle...

C'est en rédigeant dans le mag Punch la satire The Snobs Of England, que W.M. défraie son temps. Extraits :
The necessity of a work on Snobs, demonstrated from History, and proved by felicitous illustrations: —I am the individual destined to write that work—My vocation is announced in terms of great eloquence—I show that the world has been gradualy preparing itself fro the WORK and the MAN—Snobs are to be studied like other objects of Natural Science, and are a part of the Beautiful (with a large B). They pervade all classes—Affecting instance of Colonel Snobley.
Sur l'épisode de la rencontre fortuite W.M. Thackerey/Colonel Snobley

Depuis, le snobisme a fait des émules. Un peu de rire grinçant avec ce détournement devenu aujourd'hui forcément un peu has been, par la force des élections américaines 2008 :



Mais ce n'est pas notre propos (Longs Bras en Mohair ne fait pas de snobisme politique). Dans un autre post, c'est bien plutôt le snobisme de la jeunesse dorée du XVIIIème, source d'inspiration (entre autres) de William Makepeace, qui sera présentée sans détour.
Pour l'heure, un teaser libertin :

Naissance et Mort

" Quand je suis né, en juillet 18, ma mère avait la grippe espagnole."
Si ça c'est pas de l'incipit???

Pétrifiée par la mélancolie campagnarde, je me suis vite refugiée dans des valeurs sûres, le récit autobiographique! Bref, à peine arrivée @home sweet home, je tombe sur Laterna Magica dans l'escalier (on range bizarrement dans ma famille) et trouve enfin le moment opportun de découvrir ce cadeau de noël, offert à mon père il y a deux ans, dans l'optique à moitié secrète de le lire moi même... !

Ingmar Bergman, donc, car il s'agit bien de ce curieux personnage, est né en 1918. Pile poil la même année que la mort de Debussy. Comme on est assez fort en France pour célébrer passionnément mort et naissance de la moindre célébrité, je propose que ce blog devienne également un lieu de commémoraion à la limite de l'hagiographie!

Que retenir de ces deux ilustres "témoins de notre temps" ? (je me frédéricmitterrandise pour l'occasion!) En vrac, et de manière complètement subjective et anecdotique:

Debussy, d'abord:
- Il se prénomme en réalité Achille-Claude!
- Claude a fait une belle apparition sur nos billets de 20 francs (l'équivalent au 27 décembre 2008 de quelques 3euros!)
- commentaire d'un de ses nombreux profs à côté de la plaque: « Grande facilité, bon lecteur, très bons doigts (pourrait travailler davantage); bon harmoniste, un peu fantaisiste, beaucoup d'initiative et de verve ».


- Il vit près de dix ans avec une certaine «Gaby aux yeux verts ».
- Il fréquente les fameux mardis de Mallarmé. (On devrait établir ça: les lundis de Faustine, les mercredis de Mirlaine etc...) D'où le Prélude à l'après-midi d'un faune: « La musique de ce Prélude est une illustration très libre du beau poème de Mallarmé ; elle ne prétend pas en être une synthèse. Il s'agit plutôt de fonds successifs sur lesquels se meuvent les désirs et les rêves du faune dans la chaleur de cet après-midi. »
N'arrivant pas à trouver immédiatement le lien de cette symphonie, j'ose blasphémer une comparaison avec "le silence de l'après-midi" du divin Katerine! Quoi y a que le mot "après-midi" en commun?


Histoire de se faire un peu de fric, il écrira des critiques musicales sous le pseudo « Monsieur Croche » et signe ses partitions "Claude de France". Enfin, faut-il croire aux citations présumées d'artistes? En tout cas, j'aime bien le côté presque enfantin de celle-ci: « N’écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte les histoires du monde. »
Ah, ah, ah, comment faire une habile transition entre les deux grands maîtres? Eh bien, grâce à la Suite Bergamesque !!! Amie des contrepetries bonjour!

J'ai peur de partir dans une farandole illimitée sur le cinéaste. Donc, en attendant, je me contenterai de lancer cet hommage de Woody à Ingy!

mercredi 24 décembre 2008

Je continue mes découvertes fipiennes avec Joshua Redman, l'homme rouge donc, et son titre The Crunge qui ne m'émoustille pas, soyons honnête! Mais encore une fois mes compétences saxophonistiques sont plus que limitées. Je me contenterai de dire que j'ai trouvé le morceau un brin répétitif!

Quant à cet intrigant François Elie Rolin, je me suis rendue compte qu'il partait avec un sérieux handicap! Son prénom: on y pense pas, mais la variété française est quand même envahie de François Feldman, Claude François, et dans le style "nom prénom" n'oublions pas Frédéric François! J'ose même faire une incursion chez Francis Cabrel, à une lettre et une cédille près on boxe dans cette catégorie plus que douteuse des François!
Bref, à ma grande surprise je découvre qu'"F.E.R", son petit nom ds le milieu, est surtout un faiseur de son, plutôt habile ds l'"habillage sonore", et qu'il jingleise la vie! De "Combien ça coûte?" à Fip rien ne lui résiste! On dirait aussi qu'il a une certaine amitié et fidélité envers Michel Muller, ce qui m'a rappelé qu'à une époque il y a bien eu un film appelé "La vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre"! Ah, internet, archive culturelle!

Bref, le petit moment total respect vis à vis de "FER" c'est ça: “François Élie Roulin is one of the pioneering new sound-painters. His work is surprising and innovative and points towards new musical territories.” dixit Brian Eno, qui l'avait signé sur son label en 1990!

Brian Eno à écouter absolument en road trip la nuit en parcourant des paysages inconnus! Brian Eno qui a notamment composé ce titre indélébile accompagnant "Y tu mama tambien". Brian Eno qui a connu 40 courants musicaux depuis qu'il a commencé, ce Madonna de l'ambiant music!!! Bref, je recommande d'urgence une plongée dans son univers!



Je recommande de regarder cette vidéo, pour le motif du canapé, le col pelle à tarte fleuri de Brian Eno, le fait qu'il évoque Barry Lyndon, et l'espèce de télé convexe qui annonce l'extrait!!! Quant à l'instant de découverte de la moquette peau de chèvre, c'est un bonheur innommable!

Avant de dériver sur Kubrick, ce qui serait une tentation majeure, je propose de boucler cette deuxième partie avec Congopunq!
(Je ne résiste pas à ajouter cette vidéo extraite de l'immense "Voyage à travers le cinéma Américain" de Scorsese, avec sa voix off qui commente la filmo de Kubrick! La qualité est médiocre ms tant pis!)




lundi 22 décembre 2008

Le calendrier chante le 18, et Tarantino danse la vie

À dada sur l'éclectisme frénético programmatique de FIP, allons caracoler dans les tympans de celui qui a animé la Leçon de Cinéma du dernier Festival de Cannes, après avoir reçu lors de la 57ème édition, le 18 mai 2004, le grade d'Officier des Arts et Lettres des blanches mains (hydratées au Neutrogena) de Donnedieu, alors Ministre de la Culture : mais oui, I mean Quentin Tarantino !

Ce n'est pas une exclusivité Longs Bras en Mohair, mais il faut rappeler que le Knoxvillois est actuellement en tournage entre la France, la Navarre et l'Allemagne, même si ce n'est pas non plus une production Arte (par contre, il est bien de se pencher un peu - mais pas trop - sur une info intoxicante parue le 18 décembre dernier dans l'étrange papier succursal de Libé, Next). Cette fois, Tarantino a exceptionnellement fait appel aux services du brave Ennio Morricone pour composer la B.O. originale de Inglorious Bastards. Surprenant, alors qu'on le savait habitué des bande son pré-existantes :
" ...if I start to seriously consider the idea of doing a movie, I immediately try to find out what would be the right song to be the opening credit sequence even before I write the movie "
Notre ami Jean-Louis Schefer (L'homme ordinaire du cinéma) tournicoterait de la plume pour commenter l'expérience cinématographique qui émerge alors de la projection; car le contexte lié à la première écoute ("hors champ !", s'étoufferait le même Schefer) se mêle étrangement au nouveau contexte créé par une mise en scène, jusqu'à peut-être influencer la réception du film dans l'esprit du spectateur ! Pour soutenir cette étude anthropologique, il faudrait doctement produire un encéphalogramme comparatif : comment réagit le cerveau avant/après l'écoute d'une musique connue devenue bande son ? Tarantino résout le problème avec une sacrée killer line :
" ... pop music can serve as a film’s memory, instantaneously linking it with its audience, tapping into a nostalgic past or fixing the film firmly in the present. "
Alors moi, devant cet envahissement de la sphère intime et des émois musicaux personnels, j'ai soudain envie de créer une SPVIM (Société de Protection de la Vie Indépendante des Musiques). Car enfin, a contrario (n'ayons pas peur d'écrire en latin italique quand on fait de la théorie esthétique), on peut imaginer que la musique d'un film devenu culte puisse aussi créer des fausses images dans l'esprit de celui qui ne l'a jamais vu. Le post-existant, plus fort que le pré-existant ? Arg.

Remettons-nous en vite aux images.

Plus de dix ans après, je redécouvre, anéantie, les images de Pulp Fiction (que j'avais pour la première fois entrevues sur M6 un soir avant de partir au ski) : depuis, j'étais persuadée que la danse orgiaque de Thurman/Travolta se faisait sur la musique qui est en réalité... celle du générique !

En mode thé dansant toujours, cette excitante scène de Death Proof évoque la première joute verbale de Reservoir Dogs : "‘Like a Virgin’ is all about a girl who digs a guy with a big dick. The whole song is a metaphor for big dicks". Et qui, encore une fois, montre le lien étroit Tarantino/pop music (ou Tarantino/sexe, ou sexe/pop music... de facto tout dépend du point de vue).

Mais là, je compose du Minitel rose à partir d'une grosse bribe saisie à la volée sur le Net, et sans avoir vu les films en entier. Je cesse donc ici l'analyse.

Maintenant, la question qui émerge de cette confiture, c'est : la bande son de The Wrestler, attendu pour le 18 février 2009, deviendra-t-elle aussi culte que celle de Pulp ? Pour d'autres obscures raisons, les médias iraniens font en tous les cas d'ores et déjà les gorges chaudes.



En super exclux, la première photo de tournage d'Inglorious Bastards, avec Mélanie Laurent dans la peau de Shoshanna Dreyfus, uniquement disponible online !
(et la semaine prochaine dans
Les Inrocks)

dimanche 21 décembre 2008

FIP le 18 décembre à 18 h!!!!!!!!


Je découvre avec un bonheur non dissimulé les possibilités de "l'outil de capture"!!! C'est ça de passer à Vista...

Donc, au hasard de mes recherches, cette playlist typiquement fipienne!

Ce qui serait drôle mais un peu monomaniaque ça serait de faire une comparaison de "la bande FM" (ça sonne terriblement mid 90's!) même jour même heure (petit emprunt à Patrick!!!!!!!!!! pas très FIP cette référence) genre sur skyrock et NRJ! Mais j'avoue ne pas avoir cette ouverture d'esprit.

Donc, que penser de cette programmation? C'est drôle comme mélange, je connais à peu près les noms, à force de lire un certain magazine qui arrive le mardi pour les abonnés... mais je pense que j'aurais fait une blind testeuse pourrie ce jour là!

Je m'en vais deezeriser les noms qui m'échappent:
Forro in the dark s'avance doucement, petits sons réjouissants de flûte chilienne, pas de paroles, des percus, ça me donne envie de m'aventurer dans leur forrowest! Mix de far west et de forest qui ne correspondent ni l'un ni l'autre à l'univers dans lequel on est emporté mais qu'à cela ne tienne, jouons les hybridations et la troisième voie! Ah pile à ce moment là, je me rends compte que ce terme me rappelle vaguement des trucs

==> Troisième Voie a plusieurs acceptions : C'était l'instant "y a pas que la musique dans la vie, il y a aussi l'histoire et la politique!"

Donc, après ce bref intermède, la chanson vient de se terminer et je passe à (j'aurais dû être Guy Lux, j'aime bien ce petit côté "direct"!)

Roy Hargrove
dont je ne trouve pas le titre "bul...t" mais qui a l'air plutôt installé. Du coup, frustrée je tombe sur sa page wiki, et là je découvre qu'il est né à Waco, texas, ville tristement célèbre pour avoir hébergé une secte suicidaire! Bref, donc Roy est trompettiste, et comme je suis nulle en jazz, sans la moindre référence (TSF.............) je me garderai bien de dire la moindre sottise, la seule chose c'est que je m'ennuie un peu et j'ai hâte d'enchaîner sur...

Ah, j'ai oublié de dire qu'en faisant ma recherche j'ai remarqué que plein d'artistes utilisent "bullshit" dont mes chers Beastie Boys avec l'album "some old bullshit" et mes préférés les Modest Mouse avec l'album "Baron Von Bullshit rides" (la chanson c'est "bankrupt on selling" qui prend une autre tournure en ces temps de Maddof et autres Kerviel!) voilà la photo de l'album avec cette impressionnate licorne chevalresque!



Bon, retour à cette playlist!!!!! ahhhh pas de bol deezer m'empêche de découvrir David Mccalum, car "ce titre n'est pas disponible en écoute à la demande"! Ah, mais Youtube n'a pas dit son dernier mot!

En fait y a un petit son reconnaissable, car samplé par Dr Dre!!!!!

Ensuite, cette musique me donne envie de me trémousser comme une grosse actrice de Fellini!
El Rego et ses commandos m'a emmené sur une piste complètement inattendue. J'imaginais un groupe argentin ou mexciain, limite du raggaton, le côté commandos me ramenait au Che ou limite à Chavez! Et, là, incroyable c'est de la musique africaine! Ou plus précisement "Great mid tempo deep funk / afrofunk track" et mon commentaire préféré: "2 superb Congolese rumbas by this eclectic Beninese singer. Ruff press. "

Voilà, c'est "tout be continued" parce que je commence à me laisser envahir par cette chasse au trésor!!!!
Donc, prochain post, je "trackerai" les morceaux qui restent, à savoir (j'aime pas cette expression ça fait un peu Alexandre Q...) Joshua Redman, François Elie Roulin, Congopunq

Vive le 18!!!!!!!!!!!!!!!!!

Scoop : Dalida n'était pas un homme, mais un extra terrestre

Avoir 18 ans, ça signifie qu'on décroche enfin le droit de vote. Mais pour la plupart des néopubères, 18 ans de vie, ça marque surtout la fin des interdits.

Les vieux en profitent, à l'instar d'une Dalida lubrique qui abuse de chair tendre le temps d'une chanson, où elle roule des rrr comme un jeune étalon roule des mécaniques.

Il venait d'avoir 18 ans, oui, et il pouvait désormais aller mater des nichons de collectionneur en toute quiétude à TOMORROW NOW, l'expo incroyable du non moins croyable Mudam de Luxembourg.

Une indécence à laquelle ne se prêtent pas les 18tenaires du Cher (18), du moins pas avant 18h18. Trois saisons sur quatre, les préaux des lycées de la région retentissent ainsi d'un même écho lancinant : "Vivement le Printemps de Bourges !"

samedi 20 décembre 2008

Tannenbaum vs Tenenbaum?

Et si mon obsession pour La Famille Tenenbaum était secrètement liée au choc Mina Tannenbaum de mon enfance? Film à l'homophonie troublante jamais revu depuis mais resté gravé dans ma mémoire pour son utilisation fantasque du fameux "Il venait d'avoir dix huit ans" de Dalida!!!!


Un premier paragraphe empoulé et pas très clair pour expliquer qu'un post peut commencer par "ah mais oui c'est vrai y a cette éternelle chanson un peu ridicule, un peu emblématique sur les 18 ans" donc immédiatement youtube, clip de la diva du 18ème (hasard ou coincidece! Dalida a sa place à deux pas de la rue St Vincent! ça va commencer à devenir très compliqué si je précise que Wes Anderson utilise merveilleusement la chanson éponyme d'Yves Montand dans Rushmore!)





Bref, donc, si le clip de "Lady D" a le mérite d'exister il a un côté plus "captation/ playback/ émission de variétés druckerisante" qu'inventif. Du coup, m'ennuyant très vite, je retourne à mes premiers émois cinéphiliques et à la révélation du duo Romane Bohringer et Elza Zylberstein! Et là, oh bonheur, l'extrait existe!!!!!!!!!!!!!

Assez de palabres, voilà moult liens et extraits embedded





Romane en Hassidim c'est assez grandiose!

Quant à Rushmore, comment ne pas avoir immédiatement envie de s'offrir en import le dvd criterion???? bien au delà de 18 euros :(




vendredi 19 décembre 2008

lost highway en R18T

Mitterrand roulait-il en Renault ? ou, comme de bien entendu : la "force tranquille" roulait-elle à bord de la "force silencieuse" ?

Le 18 Turbo semble propulser les voies motrices sur les aqueducs les plus reculés des terres françaises. La 2CV n'a qu'à aller se faire carrosser.

Aussi précurseuse qu'inoubliable, cette page de pub fera les joies des amateurs de science fiction, d'autoroutes, et de techno transe.

Magnéto ringard !

http://www.youtube.com/watch?v=rk9PG7ALCDY

mercredi 17 décembre 2008